Attention au vocable médecine douce

“Médecine douce” de quoi parle-t-on ?

Vous entendez parler de “médecine douce” et vous ne savez pas exactement à quoi cela fait référence ? Vous y reliez un peu de tout et n’importe quoi ? “Médecine douce” est un des termes utilisés pour désigner les disciplines, pratiques ou techniques alternatives à la médecine conventionnelle. Par exemple : l’ostéopathie, l’homéopathie, la sophrologie, la naturopathie, l’hypnose, le reiki, la réflexologie, le yoga …

Pour ne citer que les plus connues. Leur point commun est de désigner des pratiques de soins dites non conventionnelles (PSNC). 

Les médecines douces sont généralement associées à un philosophie de vie basée sur le “lâcher prise”. Ainsi, elles se distinguent de la médecine conventionnelle en deux principaux points. D’abord, elles font appel à des techniques naturelles issues souvent de traditions ancestrales. Ensuite, le recours aux médicaments et molécules chimiques parfois dangereuses pour l’organisme sont proscrites. Par ailleurs, la médecine dite “conventionnelle” s’appuie sur des traitements ayant obtenu une validation scientifique après essais cliniques où parce qu’ils bénéficient d’un consensus professionnel fort. La médecine dite “conventionnelle” traite des symptômes tandis que les pratiques “alternatives” interviennent généralement au niveau de la prévention en agissant sur les causes à l’origine des maux. 

Nous vous proposons un focus sur la sophrologie, la naturopathie et l’aromathérapie qui semblent être majoritairement utilisées par la population française pour vivre mieux au quotidien.

1- La sophrologie

La sophrologie est une discipline qui utilise des techniques naturelles pour gérer les troubles psycho-émotionnels. Ces techniques sont inspirées entre autres du yoga, du zen et de la psychologie. Il ne s’agit pas d’une médecine. En effet, les consultants en sophrologie réalisent des exercices qui vont travailler par exemple : la respiration, la décontraction musculaire, le développement personnel afin d’agir positivement sur le corps et le mental en pleine conscience. L’objectif est de pouvoir comprendre, prévenir, gérer et traiter les maux psycho-émotionnels qui portent atteinte à votre bien-être et santé. En ce sens, le/la sophrologue agit sur la sphère consciente des consultants. C’est pour cela que consultez un(e) sophrologue requiert un véritable engagement personnel.

Par ailleurs, en principe, un(e) sophrologue n’est pas un(e) psychologue, sauf s’il/elle a suivi la formation requise. Le/la psychologue est un(e) spécialiste qui travail sur la sphère inconsciente. De même, il/elle ne serait être un médecin sans avoir suivi un cursus en médecine reconnu par l’état. Ce spécialiste suit une parcours dispensé par des organismes de formation dédiés tels que:

• les écoles de la FEPS – Fédération des Ecoles Professionnelles en Sophrologie,
• l’Institut de formation à la sophrologie fondé par Catherine ALLIOTAT,
• quelques écoles de la FENA – Fédération Française des Ecoles de Naturopathie qui propose des formations de qualités.

2- La naturopathie

La naturopathie est une médecine préventive non-conventionnelle reconnue par l’OMS. Néanmoins, en France, la naturopathie n’est pas reconnue comme étant une médecine. Le/la naturopathe maintien ou rétablit votre hygiène de vie pour que vous restiez en bonne santé. En ce sens, il s’agit d’éducateurs de santé préventive. L’un des critères de qualité est de vérifier l’organisme de formation du praticien. En effet, des établissements de formations tels que les écoles de la FENA – Fédération Française des Ecoles de Naturopathie offrent en général au praticien un parcours sérieux, professionnalisant et complet. 

Le/la naturopathe peut vous fournir un accompagnement global qui vous aide à comprendre l’origine de vos maux et le fonctionnement de votre corps. A l’aide de différentes techniques, le praticien va vous permettre d’améliorer votre hygiène de vie. Par conséquent vous gagnerez durablement en qualité de vie et découvrez les outils qui répondent à vos besoins pour vous maintenir en bonne santé.

Le/la naturopathe va utiliser une pluralité de techniques : la phytologie, l’alimentation, les techniques manuelles empruntés au yoga, les exercices physiques, l’hydrologie, les techniques énergétiques et vibratoires.

3- L’aromathérapie

L’aromathérapie est une pratique holistique. Elle vise à rééquilibrer l’organisme et à améliorer l’état de santé général grâce aux huiles essentielles. Elle permet de soutenir le rétablissement des malades, de favoriser la relaxation, le combat contre les infections et les maladies chroniques. D’ailleurs, elle est très utilisée en milieu hospitalier en prévention des soins olfactifs et de conforts et en matière de récupération dans le cadre d’approches orientées vers la médecines intégratives. Les aromathérapeutes doivent également suivre une formations diplômantes. Celle de la Fédération Française d’Aromathérapie semble offrir un gage de qualité.

Lorsque vous consulterez un(e) sophrologue, naturopathe, aromathérapeute gardez à l’esprit la différence entre éducateur de santé préventive et médecin. Ces praticiens ne sont pas des médecins sauf s’ils ont suivi un parcours de formation dédié reconnu par l’état. 

Par ailleurs, les consultations que vous réaliserez ne doivent pas remplacer un suivi médical. De même, les spécialistes bien-être et santé n’établissent pas de diagnostic. Ils ne prescrivent pas de remèdes et médicaments. Ils ne traitent pas les symptômes à proprement parler. En premier lieu, ils s’intéressent aux causes de vos déséquilibres. Puis, ils vous aide à mettre en place des actions concrètes pour y remédier. Nous sommes ici dans une logique préventive complémentaire de la médecine traditionnelle.

S’il est important de soigner ses maux, il est encore plus important de corriger ce qui les ont déclenchés.