Quelle médecine douce choisir ?

Depuis quelques années les pratiques complémentaires de bien-être et santé se sont imposées auprès de la population française. Ainsi, elles permettent de répondre à de nombreuses attentes bien-être, souvent en complément d’un accompagnement médical. Mais comment choisir la médecine douce qui vous convient ?

Que comprend la médecine douce ?

Médecine douce qu’est-ce c’est ?

La médecine douce est un vocable avec lequel il faut prendre des précautions. Il englobe un ensemble de pratiques diverses de bien-être. Elles font parfois l’objet de controverses et scandales car exercées par des personnes n’ayant pas une formation adéquate. Par conséquent, il est important de recourir à des praticiens formés sérieusement et respectant l’éthique de leurs professions. Cela garantie en partie un accompagnement qualitatif. Que comprend la médecine douce ? Parmi les médecines douces, on retrouve notamment : l’ayurvéda, la naturopathie, l’aromathérapie, la sophrologie, l’hypnose, l’ostéopathie … Elles agissent avant tout sur le volet de la prévention pour améliorer la qualité de vie. Ainsi, elles peuvent être utilisées en complément ou de façon alternative aux traitements médicaux traditionnels. Cela, pour régler des problématiques ordinaires. Ces problématiques ne nécessitent pas forcément la prise de médicaments ou l’intervention d’un médecin.

Qu’est-ce qui fonde l’approche médecine douce ?

Les « médecines douces » reposent ainsi sur un ensemble de principes qui orientent notamment l’éthique de chaque profession. Nous parlerons de trois d’entre-deux qui semble être les plus important. D’abord, le principe de l’holisme. Selon ce principe, les médecines douces considèrent l’être humain dans sa globalité. Pour cela, il tient compte de l’interaction et de la complémentarité complexe entre le corps, l’esprit et l’environnement. Elles considèrent que le bien-être et la santé incluent également des aspects sociaux, émotionnels, mentaux entre autres … Le bien-être et la santé nécessite d’investiguer l’être humain de façon transverse et dans sa globalité pour trouver la cause à l’origine de plusieurs problématiques. C’est la première approche permettant d’avancer vers le mieux-être et l’amélioration de la qualité de vie. Ainsi, il s’agit de comprendre le fonds des problèmes avant d’agir sur ces symptômes. C’est tout l’essence du principe de la prévention, qui va encourager les personnes à adopter des modes de vie sains et prendre des mesures proactives pour maintenir un état de santé optimal. Enfin, le principe d’individualisation. Les praticiens reconnaissent que chaque individu est unique avec une histoire qui lui est propre. Par conséquent, les approches d’accompagnement doivent être adaptées à la personne.

Il convient de prendre plusieurs paramètres, les besoins, l’environnement, l’état de santé, l’histoire médicale, les préférences d’accompagnements. En effet, pour produire des résultats à long terme, l’accompagnement doit être voulu et les recommandations appliquées en conscience par les consultants en médecines douces.

Quelle médecine douce pour répondre à vos besoins ?

A fortiori, le choix du recours à une pratique de bien-être dépend de plusieurs facteurs personnels. Nous vous proposons d’en voir quelques-uns ci-après.

Comment choisir sa médecine douce ?

D’abord, identifier et comprendre quels sont vos besoins. Quels sont les éléments qui vous pousse à recherche du bien-être ? Est-ce qu’il s’agit par exemple de découvrir de nouvelles techniques de relaxation, améliorer vos conditions physiques, gérer du stress ou de l’anxiété ? Les besoins peuvent être pluriels et il est important d’effectuer ce travail d’évaluation avant.

Ensuite, votre mode de vie. Commencez de votre côté ce travail de réflexion afin de déterminer si votre besoin bien-être n’est pas en lien avec votre mode de vie. Cela vous permettra d’apporter des informations essentielles au praticien que vous consulterez. L’objectif étant qu’il puisse vous fournir un accompagne global mais surtout le plus individualisé possible.

Par ailleurs, pour orienter votre choix de praticiens, il faut identifier vos intérêts et préférences. Cette étape permettra d’aider à déterminer quelles pratiques vous convient. Pour cela, réfléchissez à ce à quoi vous êtes plus réceptif ou sensible. Par exemple, si vous êtes sensibles aux odeurs, l’aromathérapie ne sera pas un sujet pour vous. Si vous êtes plus réceptif à ce qui est spirituel et ce qui touche à la projection, alors la visualisation positive en sophrologie pourrait vous aider. Pensez également à ce que vous n’aimez pas. Par exemple, si vous consultez pour améliorer votre capacité à courir et que c’est une activité que vous n’aimez pas, il faut évidemment changer de sport.

Enfin, vos objectifs. Quel est votre objectif derrière la consultation d’un praticien bien-être. Cette réflexion doit s’appuyer en partie sur les points précédemment évoqués. Cela pourrait être de changer de sport, adopter une alimentation plus saine, adopter une alimentation anti-inflammatoire pour mieux vivre une pathologie ou encore créer une ambiance olfactive relaxante dans votre salon.

Dans tous les cas, soyez ouvert et engagé dans le changement que vous recherchez. En tout état de cause, tenez compte du temps que vous souhaitez allouer à l’amélioration de votre qualité de vie.

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