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Comment engager les collaborateurs dans votre dispositif bien-être au travail ? 

Mettre en place un dispositif bien-être au travail devrait être la priorité de toutes les entreprises. En effet, nous vivons dans un contexte épidémique et économique qui instaure un environnement incertain. Les collaborateurs doivent constamment s’adapter à de nouvelles mesures qui chamboulent souvent le quotidien personnel et professionnel. Notamment, il s’agit de situations qui ont des impacts sur l’organisation, l’environnement, les modalités et les relations de travail. Les collaborateurs sont davantage exposés aux risques psychosociaux. Par conséquent, leurs rapports au travail et leurs bien-être est considérablement impactés.
La notion de bien-être au travail est un concept large. Il englobe les aspects de santé physique et mentale. En effet, l’absence de dispositif bien-être au travail favorise l’émergence de maux physiques, psycho-émotionnelles ou psychosociales. Par conséquent, améliorer durablement le bien-être de vos salariés requiert d’opter pour des actions ciblées et mesurables. Il s’exprime au travers d’un programme de prévention bien-être et santé individualisé
Plusieurs questions se posent :
– Comment construire une politique bien-être au travail ?
– Est-ce que le dispositif que je compte mettre en place est suffisant ?
– Comment engager le salarié dans ce dispositif ? 
– Comment mesurer l’efficacité de mon dispositif ?
– Quelles sont les leviers à actionner à chaque étape du projet ?
– Comment évaluer et mesurer les résultats de ce dispositif ?
– Comment intégrer le bien-être des collaborateurs à la culture de l’entreprise ?
Une vision recentrée sur les collaborateurs est nécessaire pour parvenir à votre objectif. Concevoir et déployer un dispositif bien-être et santé au sein de votre entreprise regorge de nombreux bienfaits. D’abord, il permet à l’entreprise de réduire les risques psychosociaux. Ensuite, d’instaurer une base sereine de travail qui accompagne les collaborateurs tout au long de leurs cycles professionnels

Dispositif bien-être au travail : La QVT une approche traditionnelle de prévention des risques psychosociaux

Pour évaluer le bien-être des collaborateurs, la plupart des entreprises utilisent une approche QVT traditionnelle. L’objectif est double. En premier lieu, identifier, résoudre ou améliorer les difficultés récurrentes des collaborateurs au sein de l’entreprise. Ensuite, identifier les aspects de management et d’organisation qui ont un impact positif sur les collaborateurs.
En pratique, il y a plusieurs façons de déployer la QVT. Le plus courant est d’adresser aux collaborateurs des enquêtes de satisfaction. Les réponses recueillies vont permettre d’orienter vers une méthode de management et d’organisation. D’autres entreprises procèdent différemment afin de faire participer les collaborateurs. En ce sens, le service des ressources humaines propose des moments d’échanges aux collaborateurs. Ici, les salariés sont invités à exprimer leurs visions quant à l’organisation, l’environnement et les modalités de travail. Ils peuvent également proposer des pistes d’améliorations.
Par exemple :
– « Le management n’allège pas ma charge de travail excessive« .
Ensuite, le service des ressources humaines peut envoyer aux collaborateurs des questionnaires d’évaluation du niveau de bien-être. Ce questionnaire est composé de questions précises qui vont aborder toutes les sphères liées à l’activité professionnelle. L’objectif est généralement de pouvoir identifier les risques psychosociaux et évaluer l’état de bien-être des collaborateurs. Aussi, l’approche permet également de valider les bonnes pratiques.
Toutefois, les deux approches évoquées ne sont pas suffisantes. En effet, il est courant que certains collaborateurs soient freinés par plusieurs choses. Le manque réel d’anonymat. La peur des retombées négatives sur l’évolution professionnelle. Une culture d’entreprise contraire à la démarche initiée par l’entreprise.
Des aspects démontrant un manque de confiance des collaborateurs en l’entreprise. Ainsi, difficile d’embarquer les collaborateurs dans un dispositif bien-être et santé au service de la performance collective. In fine, engager les collaborateurs dans un dispositif bien-être au travail nécessite d’instaurer un climat de confiance. Ensuite, le dispositif bien-être au travail doit se construire autour de plusieurs valeurs. Elles seront les piliers de votre démarche pour permettre l’engagement de vos collaborateurs.

5 valeurs pour engager les collaborateurs dans votre dispositif bien-être au travail : La prévention des maux psychosociaux au service de la cohésion d’entreprise

La confiance entre salarié et entreprise un nécessaire équilibre

Pour proposer des démarches qui auront une véritable valeur ajoutée, il faut recréer la confiance entre les collaborateurs et l’entreprise. La confiance est une composante essentielle des relations sociales en entreprise. Il s’observe généralement sous deux aspects. Un aspect qui est purement relationnel et au autre aspect de subordination.
D’abord, la confiance s’exprime au travers d’un sentiment qui minimise les inquiétudes salariales. Généralement, faire confiance à autrui c’est croire que les actes qu’il accomplira sont bienveillantes. Par conséquent, la confiance est difficile à acquérir car on demande aux collaborateurs de croire au bienfondé de tous les actes que l’entreprise accomplis. Indirectement, l’entreprise peut exercer une certaine emprise sur le collaborateur. Il existe plusieurs raisons qui font qu’un collaborateur aura des difficultés à faire confiance à l’entreprise qui l’emploi. Par exemple, des déceptions liées à la sphère personnelle ou professionnelle. Elles s’expriment au travers de paroles, non-dits, actes ou réalisations qui n’ont pas escomptées l’effet attendues. 
Par ailleurs, le défaut de confiance peut prendre également naissance dans les méthodes de management utilisées. Un collaborateur est sensible aux capacités du manager à : écouter, respecter, faire grandir et évoluer ses subordonnées.
Les expériences professionnelles et personnelles passées font les collaborateurs d’aujourd’hui. Elles contribuent à construire les collaborateurs de demain. Par conséquent, il n’est pas étonnant qu’un collaborateur n’est plus confiance en son entreprise s’il observe ou vit des expériences négatives. Ce dernier se renfermera certainement sur lui-même pour se protéger des futurs déceptions. Il suivra les codes de l’entreprise sans vraiment s’identifier ni consentir à ce qui est décidé par le management. En tout état de cause, la transparence permet la confiance.

La transparence, levier d’engagement des collaborateurs

Il y a encore quelques années, la transparence en entreprise n’était pas favorisée. L’information était considérée comme confidentielle, et trop sensible pour être partagée aux collaborateurs. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée sous l’impulsion des nouvelles générations. En effet, la transparence génère un sentiment de considération et d’épanouissement qui est créatrice de valeur. Les collaborateurs placent de plus en plus la quête de sens au travail dans les critères de sélection d’une entreprise.

Selon une étude réalisée sur 1000 personnes âgées de 18 à 35 ans par JOBTEASER en 2018, 44% des répondants attendent de la transparence de leurs managers. Les collaborateurs veulent comprendre quelles sont les valeurs et missions de l’entreprise pour laquelle ils se mobilisent. Par dessus tout, ils veulent s’identifier à ces valeurs et missions. S’identifier à l’activité de l’entreprise procure un sentiment de satisfaction, favorise l’épanouissement dans le travail.

Concrètement, les collaborateurs sont mobilisés par des sentiments qui instaurent un certain bien-être au travail. Un sentiment d’appartenance fort est un levier d’engagement efficace car l’intérêt personnel rejoint l’intérêt collectif. Néanmoins, pour parvenir à cet état, encore faut-il rendre accessible et diffuser l’information nécessaire.

Ainsi, pour favoriser la transparence, l’entreprise doit mettre en place des processus et politiques d’entreprises claires précises et consultables à tout moment. L’entreprise devrait sauf cas particulier(s) respecter le contenu de l’information accessible. A fortiori, davantage lorsque les collaborateurs les invoquent. Dans le cadre d’un dispositif bien-être au travail, il est important que les actions qui découlent des processus permettent de prendre en compte la situation individuelle des collaborateurs. Enfin, le management ne doit pas apporter de visions subjectives quant au dispositif bien-être et santé.

 

 

La communication, facteur de co-construction d’une relation pérenne 

Engager les collaborateurs dans un dispositif bien-être au travail requiert d’instaurer un canal privilégié de communication. Les collaborateurs doivent pouvoir s’exprimer librement sur toutes les problématiques auxquelles ils font face. Cela suppose que l’entreprise offre écoute et bienveillance. Bien plus, les collaborateurs doivent être en mesure de vivre une véritable expérience d’accompagnement qui s’inscrit durablement dans leurs cycles professionnels. Libérer la parole est possible quand un climat de confiance règne. Ainsi, les collaborateurs sont délivrés de leurs doutes, stress, angoisses, incompréhensions … Ils sont plus enclins à trouver collectivement des pistes d’évolution.

En tout état de cause, instaurer un climat de communication privilégié revient à créer un espace collaboratif de partage et d’amélioration en continu. Une véritable dynamique pour l’entreprise. Les collaborateurs peuvent être davantage impliqués dans les actions que portent les managers. Enfaite, ils deviennent plus soucieux des plans d’actions bien-être car ils sont conscient des raisons pour lesquelles ils se mobilisent. La notion de bien-être prend ici tout son intérêt car la communication à un impact direct sur l’état d’esprit des collaborateurs. Elle permet de relier les équipes et favorise la résolution de problèmes. Elle accompagne la transparence et libère des non-dits. In fine, l’entreprise construit un dispositif bien-être basé sur l’amélioration continue au service du collectif tout en tenant compte des cas individuels.

Fédérer autour d’un identité commune

Un dispositif bien-être au travail nécessite de fédérer les collaborateurs autour d’une vision commune. Elle passe par la reconnaissance des difficultés mais également réussite des collaborateurs. Les collaborateurs sont censés incarner les valeurs de l’entreprise. En principe, un collaborateur qui s’identifie à son entreprise et un collaborateur épanoui. Il va nécessairement contribuer au développement et au rayonnement de l’entreprise.

Aussi, il faut garder en tête que « fédérer » ne se limite pas à offrir des goodies où récompenses aux collaborateurs les plus performants. Fédérer, c’est créer un véritable engagement des collaborateurs autour d’une vision unique du bien-être et de la santé pour lesquels ils nouent intérêt et motivation. L’entreprise doit co-construire et faire évoluer constamment la vision bien-être et santé au travail avec les collaborateurs. L’entreprise évolue grâce aux collaborateurs qui la compose. Des collaborateurs bien dans leurs têtes, c’est une entreprise prospère. Pour acquérir une vision commune du bien-être, il faut miser sur la reconnaissance.

Fédérer les collaborateurs autour de votre dispositif bien-être passera par des actions de reconnaissance. En effet, la reconnaissance est un axe stratégique qui vous permettra avec empathie de comprendre les difficultés des collaborateurs. Par ailleurs, cela pourra également permettre de comprendre les aspects positifs de confort offert par l’entreprise. Grâce à cette approche, l’entreprise est en capacité d’évaluer son dispositif bien-être au travail actuel.

D’ailleurs, inclure une démarche orientée vers la « reconnaissance » prévient les maux et risques psychosociaux. D’une manière générale, la « reconnaissance » que ce soit dans les difficultés rencontrées par un collaborateur ou dans l’accomplissement du travail représente un enjeux de santé mentale. En effet, le manque de reconnaissance des difficultés que rencontre un collaborateur peut engendrer une surcharge émotionnelle et psychique non négligeable. 

Engager le salarié dans un dispositif bien-être individualisé

Ce qu’il faut comprendre… Chaque collaborateur porte une histoire différente. Ainsi, un dispositif bien-être et santé au travail efficace devrait être individualisé. En tout état de cause, les aspects de transparence, communication et fédération doivent à terme permettre de proposer un accompagnement ciblé des collaborateurs.
Le dispositif de bien-être au travail doit offrir une expérience collaborateur unique et flexible qui répondent à leurs besoins. En effet, une approche globale n’est pas satisfaisante dans la mesure où les collaborateurs ne sont pas tous égaux en matière de bien-être et santé. Des collaborateurs placés dans une même situation peuvent réagir au stress différemment. Il en est de même quant à leurs capacité à s’exprimer et à communiquer.
Par conséquent, une approche individualisée des collaborateurs permet de concevoir un dispositif bien-être au travail efficace. Il tient compte de la situation du collaborateur et propose des actions cibles pour résoudre les difficultés qui lui sont intrinsèquement liées. Il se décline en programme ciblé et flexible qui accompagne à moyen ou long terme le collaborateur. Les plans d’actions s’adaptent à l’évolution des collaborateurs. Il permet de mesurer le niveau de satisfaction des collaborateurs tout au long de son cycle professionnel. Le bien-être devient ainsi un indicateur de rétention des collaborateurs. Par ailleurs, le dispositif bien-être au travail offre une environnement serein aux collaborateurs et améliore leurs qualité de vie. Les collaborateurs peuvent devenir les acteurs du dispositif bien-être et santé. L’opportunité d’améliorer la cohésion transversales des équipes.

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